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ACOSTA MERIDA Ana Leonor

Droits des prisionniers politiques

Description

Ana Leonor Acosta Merida est une avocate, militante et défenseuse des droits de l’Homme vénézuélienne. Depuis 2014, elle défend des prisonniers politiques dans son pays, et représente des leaders politiques d’opposition et des leaders étudiants. Elle a défendu devant des instances nationales et internationales plusieurs victimes de la répression qui ont été portées disparues, détenues arbitrairement et torturées. Ana Leonor a également fait campagne à plusieurs reprises pour la libération de prisonniers politiques dans son pays. Elle a fondé la Coalition pour les droits de l’Homme et la démocratie (CDHD), une organisation de la société civile qui dénonce les cas de persécution. La lauréate a également lutté dans le passé contre le manque de garanties du système judiciaire vénézuélien.

 

 

Interview d’Ana Leonor Acosta Merida – 21 juin 2023

Pourriez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Ana Leonor Acosta Merida et je suis une avocate défenseuse des droits humains vénézuélienne.

Pourriez-vous m’en dire plus sur votre projet et votre association ?

J’ai comme projet de construire des espaces de rencontres qui permettent de dialoguer sur la démocratie et le futur du Venezuela, et ainsi permettre une négociation pour la paix dans notre pays. Je suis directrice générale de la Coalition pour les droits humains et la démocratie (DDHH), une ONG qui défend les prisonniers politiques et qui dénonce les cas de torture et les traitements dégradants. Notre structure se bat pour des procès équitables, la libération des prisonniers injustement incarcérés, et une amélioration du système judiciaire vénézuélien. Notre mission vise à reconstruire la démocratie de notre pays et à créer des espaces de paix.

Comment l’initiative Marianne vous a-t-elle aidée à concrétiser votre projet ? Quelles sont les activités qui vous ont été le plus utiles pendant le programme ?

Les formations m’ont beaucoup aidée, notamment celles qui touchaient à la gestion de projet. Les échanges avec les ONG qui travaillent pour les droits humains m’ont également été très utiles, surtout avec celles qui ont plus de 20 ans d’expérience. Cela m’a permis de découvrir une nouvelle perspective, quant à la manière dont notre action peut avoir un impact positif sur les droits humains. Ma vision des choses a évolué grâce à ces rencontres et j’ai beaucoup apprécié pouvoir échanger sur nos expériences respectives. Les activités du programme étaient très variées. Les cours à Sciences Po étaient d’une grande qualité et très pertinents, notamment ceux sur la négociation et le leadership, ainsi que ceux sur les mouvements sociaux.

Qu’avez-vous prévu de faire après la fin du programme ?

Je vais retourner au Venezuela, appliquer concrètement ce que j’ai appris pendant le programme et partager mes connaissances avec mes collègues. Je vais continuer à me battre pour la libération des prisonniers politiques, les droits humains, la démocratie et la paix.

Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?

Grâce à l’initiative Marianne j’ai pu étendre ma vision des choses et envisager d’autres possibilités en terme de militantisme. Le partage d’expérience avec les treize autres lauréats m’a permis d’aborder la situation de mon pays d’une manière différente, pour toujours avancer dans la défense des droits humains.

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